Après les mobiles, les tablettes, les TV, chaque objet peut potentiellement devenir communicant. Pourquoi faire me direz-vous ? Entre l'utile, le futile et l'inutile, nous pouvons tout imaginer comme nouveaux usages et services pour le meilleur et pour le pire. Ils peuvent apporter quelques réponses aux défis futurs et comme toute techno, présenter quelques risques...
Le formidable essor des services dans nos économies s’est accompagné d’un développement exponentiel des nouvelles technologies et de ses usages dans notre quotidien. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des défis majeurs tels que le réchauffement climatique, la réduction des ressources naturelles, la crise financière, la diffusion fulgurante de maladies comme la grippe A. Nous devons ainsi résoudre des problèmes de plus en plus complexes ayant des impacts de plus en plus dévastateurs avec des ressources de plus en plus limitées et dans un temps de plus en plus court.
Sans être la panacée, l’intégration de nouvelles technologies dans nos objets quotidiens peut apporter des réponses : en simplifiant, en délivrant les informations pertinentes au bon moment, en facilitant la collaboration et réduisant notre consommation…
Ces objets communicants, appelés aussi « neoobjets », « spimes » ou « smart objects » nécessitent pour se déployer un écosystème constitué de réseaux de communication, de systèmes d’exploitation ou « OS », d’une sémantique partagée, d’une intelligence ambiante et d’interfaces avec les hommes.
Pour développer des services autour de ces objets communicants, il est essentiel qu’ils tirent parti des modèles économiques innovants issus notamment d’Internet et qu’ils apportent une véritable valeur ajoutée par rapport aux services déjà existants, une simplicité d’usage et un juste prix.
Néanmoins, l’origine de leur formidable essor viendra de leur potentiel à répondre à de vrais besoins. Quelques questions judicieuses sur les usages, le contexte d’utilisation, les besoins des utilisateurs sont autant de moyens de découvrir de nouveaux services pertinents.
La diffusion de ces objets soulève aussi des questions qui concernent autant leurs impacts en terme de consommation d’énergie, sur notre santé que sur la protection de notre vie privée ou notre dépendance technologique. Il est essentiel que nous soyons éclairés à ce sujet et que nous en tenions compte dès leur conception. Dès lors, les services imaginés pour ces objets seront plus à même de répondre à nos attentes tout en réduisant au plus leurs impacts négatifs.
Pour aller plus loin, vous pouvez découvrir les pages suivantes ici :
Après ma TV, mon frigo, j'ai enfin ma brosse à dents communicante !
(Nouveaux usages, l'éco-système, l'infrastructure, modèles économiques, l'envers du décor...)
Dimitri
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